Poèmes
Consens à la brisure
« Consens à la brisure, c’est là Que germera ton trop-plein De crève-cœur, que passera, Un jour, hors de l’attente, la brise.»
François Cheng
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Je t’aime dans le temps
« Je t’aime dans le temps. Je t’aimerai jusqu’au bout du temps. Et quand le temps sera écoulé, alors, je t’aurai aimée. Et rien de cet amour, comme rien de ce qui a été, ne pourra jamais être effacé. »
Jean d’Ormesson
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Je t’aime ni avec mon cœur, ni avec mon esprit
« Je ne t’aime ni avec mon cœur, ni avec mon esprit Le cœur peut s’arrêter, l’esprit peut oublier Je t’aime avec mon âme L’ Âme jamais ne s’arrête ni n’oublie… »
Djalâl-od-Dîn Rûmî
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Réflexions sur la vie
Le train de la vie
« À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, Nous laissant seuls continuer le voyage…
Au fur et à mesure que le temps passe, D’autres personnes montent dans le train. Et elles seront importantes : notre fratrie, nos amis, nos enfants, Même l’amour de notre vie.
Beaucoup démissionneront (même éventuellement l’amour de notre vie), Et laisseront un vide plus ou moins grand. D’autres seront si discrets Qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges.
Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes, De bonjours, d’au-revoirs et d’adieux. Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers Pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes.
On ne sait pas à quelle station nous descendrons, Donc vivons heureux, aimons et pardonnons. Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train, Nous ne devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront leur voyage.
Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique. Aussi, merci d’être un des passagers de mon train. Et si je dois descendre à la prochaine station, Je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec vous. »
Jean d’Ormesson
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Vivre c’est risquer de…
« Rire, c’est risquer de paraître fou, pleurer, c’est risquer de paraître sentimental. Tendre la main, c’est risquer de s’engager, montrer ses sentiments, c’est risquer de s’exposer. Faire connaitre ses idées, ses rêves, c’est risquer d’être rejeté. Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour, vivre, c’est risquer de mourir. Espérer, c’est risquer le désespoir, essayer, c’est risquer d’échouer. Mais il faut prendre des risques car le plus grand danger dans la vie, c’est de ne rien risquer. Celui qui ne risque rien, ne fait rien, n’a rien, n’est rien. Il peut éviter la douleur, mais il n’apprend rien, ne ressent rien, ne peut ni changer ni évoluer. Enchaîné à ses certitudes, c’est un esclave qui a perdu toute liberté. Seul celui qui risque est libre. Le pessimiste se plaint du vent, l’optimiste espère qu’il va changer et le réaliste ajuste ses voiles ».
William Arthur Ward
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The most beautiful quality of all in a human being
« The most beautiful quality of all in a human being, in my humble opinion?
The ability to listen deeply. To listen from Presence. From stillness. To listen without trying to fix someone, or change them, or ‘save’ them. The ability to allow another to be exactly as they are.
Not giving unsolicited advice. Not lecturing them about the latest psychological research or the ‘most true’ spiritual teaching. Not trying to mould them, manipulate them into matching a concept of who they ‘should’ be. Not projecting your own trauma – or traumatic answers – all over them.
Just listening. Listening with an open mind and an open heart and a receptive nervous system. Allowing them to breathe, to express, to weep, to question, to be completely unique, to expand into the space, to discover their own truth.
I have met world experts in intimacy, relationships and honest communication who are unable to do this. I have met spiritual gurus, so-called “enlightened masters”, expert psychologists and life coaches who are utterly unable to do this. I have met popular teachers and authors on ‘listening from the heart’, ‘holding space’, ‘pure awareness’ and ‘embodied spirituality’ who are unable to do this.
It is a rare gift – the ability to allow others to be exactly as they are. Broken. Whole. Sad. Angry. Afraid. Lost. Awake or asleep. Whatever. To listen to them with every fibre of your being. To receive them through the senses, to listen like the wild animals of the forest. To swaddle them in undistracted, fascinated attention. To envelop them in a silent, warm Presence. To make them feel – in those precious moments that you are together – like they are the most beloved One in the whole Universe.
When you sense this kind of sacred listening from someone, it’s unmistakable.
It cannot be manufactured. It cannot be faked. It is utterly rare and holy. It is nothing less than unconditional love.
Your nervous system senses it and rejoices. »
Jeff Foster