Moment charnière, l’adolescence est un temps de migration de l’enfance à l’adolescence jusqu’aux confins du continent de l’adulte, un temps de l’entre-deux, le temps du chemin, du voyage. (JY Le Fourn).
D.W. Winnicott, pédiatre, psychiatre et psychanalyste évoquait « le pot au noir », en parlant de l’adolescence, cet endroit dans l’océan qui est constamment traversé par les tempêtes.
C’est une période de changement où corps et psyché se trouvent engagés dans de profondes transformations identitaires. C’est l’interaction de transformations physiques, hormonales et cérébrales, d’un processus psychologique et d’un changement de statut psychosocial.
L’adolescent (e) va devoir vivre le mieux possible cette période où les équilibres émotionnels et affectifs sont bouleversés. Il doit faire face à un remaniement complexe qui s’articule autour de la gestion des transformations corporelles (et la perte des repères de l’enfance), de la découverte de la sexualité et de la prise de conscience de la complémentarité des sexes, et d’un réagencement des relations avec l’environnement.
De même, les parents vont tenter d’accompagner cette métamorphose qui les laisse parfois démunis.
Winnicott leur conseille : « Recevoir les attaques, en être affecté, résister, c’est à dire rester psychiquement présent sans exercer de rétorsions ou de représailles est déjà thérapeutique. »
L’adolescence est une période de remaniement psychique, de fragilité et de vulnérabilité.
Ce passage, avec ses enjeux de séparation et individuation, peut être source de mal-être et nécessiter un soutien.
La psychothérapie peut être une aide précieuse durant cette période très particulière de la vie, dès lors que l’adolescent (e) se montre favorable à un travail thérapeutique, et peut permettre une médiation entre l’adolescent (e) et ses parents.
À l’adolescence, il n’est pas toujours facile de savoir quand consulter tant la survenue de manifestations normales du processus d’adolescence peuvent interagir avec des difficultés plus aiguës.
L’appréciation des premiers signes d’une souffrance est des plus délicate. Un certain nombre de symptômes, sur une durée de plus d’un mois, peuvent cependant alerter :
Lors de la première consultation, j’accueille la plupart du temps l’adolescent(e) et ses parents. L’entretien va permettre la mise en mots de ce qui est difficile ou douloureux et la formalisation de la demande d’accompagnement. Ce temps initial de diagnostic dure entre 1 et 4 séances.
Je reçois ensuite l’adolescent (e) seul (e), et je propose un entretien régulier avec les parents, dans le respect de la confidentialité des séances.
Dans cette phase de construction et de recherche de son identité, la thérapie offre un espace de mise en mots, d’apaisement de la souffrance psychique et de soutien.
Elle permet de renforcer ses propres repères identitaires, d’acquérir un sens de soi cohérent et de s’affirmer dans sa singularité.
Elle aide à identifier ses forces, ses talents et motivations, à développer ses compétences de communication.
Elle favorise le sentiment de responsabilité et d’autonomie, le développement d’une bonne estime de soi et de confiance en soi.
Elle apporte des clefs de compréhension et des outils de régulation émotionnelle, permettant de sortir des jeux de pouvoir et de tisser des relations parents-ados harmonieuses.
Elle donne également l’opportunité à l’adolescent (-e) d’élaborer sur ce qui peut être resté en suspens dans l’enfance.
Tarif : me consulter
Durée : Les consultations durent de 45 minutes à 1H en fonction de l’âge. Les entretiens avec l’adolescent(e) et ses parents sont de 1H15.
Périodicité : Le rythme des séances est défini ensemble. La fréquence d’une fois par semaine est recommandée